LCR, secteurs "jeunes"
(lycées et facs)

 
 


Mouvement Lycéen : NON à la Répression !

Les premières manifestations qui ont compté environ 200 000 lycéens n’ont pas fait céder le gouvernement dans le retrait de la loi Fillon qui détériore notre système d’enseignement public et va vers une marchandisation de l’éducation. A la fin du mouvement, loin du cirque médiatique, la répression s’est abattue sur le mouvement lycéen. Aujourd’hui, une quarantaine de personnes font l’objet de poursuites. Jamais autant de lycéens n’ont été jugé pour des faits politiques depuis 1945. Les peines encourues sont procès verbaux, garde à vue, travaux d’intérêts général, amendes, prison avec sursis voire ferme. Il ne s’agit pas de juger des personnes mais un mouvement social et en élargissant tous les mouvements sociaux. Depuis septembre, les procès ont repris. Il s’agit d’effectuer à nouveau une pression sur les lycéens afin d’éviter une reprise de la lutte. Il y a répression pour empêcher l’expression. La justice se comporte comme l’auxiliaire de la police. La jeunesse craint pour son avenir : on lui envoie les forces de l’ordre ! quel poids ont leurs paroles face à celles d’un policier ? quelles moyens de défense face aux gaz lacrymogènes, aux coups de matraque, aux flashball ? Est ce la seule réponse que peut apporter l’état aux inquiétudes de la jeunesse ?

Un collectif de soutien aux victimes de la répression du mouvement s’est organisé. Il agit sous forme de pétition, le but étant de récolter 500 000 signatures ainsi qu’une solidarité financière.  Nous ne voulons pas d’une école au rabais, qui accentue les inégalités, qui réponde aux seuls besoins de l’état capitaliste mais d’une école qui amène l’individu à devenir un citoyen à part entière, qui forme à un métier et qui permet à chacun de s’émanciper. Nous réclamons donc l’abandon des poursuites, des sanctions disciplinaires, administratives et pédagogiques ainsi que le retrait total de la loi Fillon. Pour cela, nous proposons de créer un collectif local au niveau des établissements, de la ville ou du département afin de prendre des initiatives plus locales  et qui coordonne les initiatives et la mobilisation.

Les lycéens ne s’en sortiront pas seuls, il faut s’unir avec les travailleurs pour lutter tous ensemble. La jeunesse reste un moteur de progrès qui exprime les mouvements de fond de la société. C’est le révélateur des crises politiques et sociales.

Elodie

Télechargez et faîtes signer la pétition

A Châlons en Champagne :

JUGEMENT D’UN ETUDIANT POUR OUTRAGE

Lors de la visite de Nicolas Sarkozy, à la foire de Châlons, un étudiant s’est fait arrêter pour lui avoir dit «fasciste ». Pour information, fasciste signifie qui manifeste une autorité arbitraire, dictatoriale et violente. Que fait le gouvernement : il passe les lois par ordonnance, envoie les forces de l’ordre contre le mouvement lycéen. Pour avoir tenu ses propos devant lui, cet étudiant passe au Tribunal de Grande Instance de Chalons en Champagne cette semaine. En attendant le verdict… affaire à suivre....

 

 
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