Hommage a Pedron

A mon excellent camarade Pedron Père
Des méchants dédaignent l'outrage,
Poursuis noblement ton chemin.
Poète, n'es tu pas le sage
Qui croit aux vengeurs lendemains ?

Que t'importe l'humanité présente,
La haine atroce des pervers,
Si la muse fidèle amante,
T'inspire encore de beaux vers.

D'Apollon fait vibrer la lyre,
Chante sur ton luthe indompté
L'âge d'or vers lequel aspire
La malheureuse humanité.

Flagelle la sotte imposture,
Démasque l'hypocrisie hideuse,
Souris à la grande nature,
Que tes vers détronent les dieux.

Louis Osmin août 1898

 

Les poèmes de E. Pedron (fichiers .doc, 20 Ko) :

France Ouvrière
Huit heures
Pourquoi ?
Poursuis ton but
Reims Ouvrière
Révolution
Trop vieux

Les poèmes de son fils Paul Pedron (fichiers .doc, 20 Ko) :

Chair à profit
Le chant du prolétaire
La voix des chaînes
Le bourgeois
Le chomage
Mamie (à ma sœur)

Un poème de H. Perot, autre leader socialiste régional
(fichier .doc, 20 Ko) :

Les propagandistes