Contre le CPE
le journal de la mobilisation

 

10 avril :
Communiqué de la LCR
Chirac et le gouvernement mangent leur chapeau !

Communiqué de la LCR. Le CPE sera remplacé par un nième dispositif jeunes, mais il disparaît. C’est un premier recul du gouvernement. Il en appelle d’autres. C’est la première fois depuis l’élection de Chirac en 2002 que le pouvoir cède sous la pression de la mobilisation de la jeunesse et des salariés. La lutte paie. Toutes les revendications exigées par ce mouvement doivent, maintenant, être satisfaites : le retrait du CNE, l’abrogation de la loi pour l’égalité des chances. Il faut immédiatement stopper la répression qui frappe des centaines de jeunes. Cette lutte confirme une nouvelle fois le rejet des politiques libérales de précarisation de la jeunesse et du monde du travail. Après deux mois de gesticulations et de provocations, Chirac, de Villepin et Sarkozy se désavouent eux-mêmes, après s’être discrédités. Ce pouvoir est minoritaire dans le pays. Il ne doit pas continuer à sévir contre la majorité de la population. Il faut qu’il parte ! Le 10 avril 2006.

Nous sommes très pris dans le mouvement et nous n'avons plus le temps de mettre à jour quotidienement ce site.
Voici donc un petit résumé des événements rémois ces derniers jours.

Vendredi 31 : Suite à l'annonce par Chirac de la promulagation du CPE une manif "spontannée" a eu lieu à Reims à 21h30 devant la sous pref. Une centaine d'étudiants mais aussi quelques salariés se sont rassemblés.
A noter que la permanence de Dutreil (ministre des PME candidat à la candidature à la mairie de Reims) à été la cible de jets d'œufs, peinture, farine et que son accès a été bloqué par des barrières et divers gravats trouvés à proximité.
Les manifestants ont ensuite défilé dans le centre ville bloquant à plusieurs reprises quelques arteres du centre de Reims. Les locaux du MEDEF ont aussi été la cible de divers projectiles. Des poubelles ont ausi été abondamment déversées devant l'entrée.

 

mercredi 29 : la plupart des cours ont repris, sans incidents Une A.G. a eu lieu à 12h30, devant un trop grand nombre de personnes elle dû être déplacée vers la B.U. Le sujet principal étant "pour ou contre le blocage de la faculté" après de multiples intervenants, un vote avec présentation de carte étudiant s'est déroulé Le résultat étant 971 "contre" et 806 "pour", la Campus Croix Rouge est débloqué, sachant qu'une autre A.G. est prévue lundi 3 avril à 12h30 Suite à ce résultat une réunion s'est tenue dans l'Amphi 7 (autogéré) avec les partisans du blocage dans le but de se projetter dans les jours à venir (moyens d'actions, création d'un service d'ordre permanent). Un appel a été fait pour respecter le vote afin de maintenir le calme

Mardi 28 : Manif monstre à Reims ! Comme dans toute la France la mobilisation a encore grandie. Entre 10 000 et 12 000 manifestants. Les étudiants, lycées et salariés étaient tous bien représentés. La manif s’est terminée à un peu plus de midi : tout le monde s’est vite dispersé. Bonne ambiance et pas mal de slogans Villepin démission !!! (Benj.)

statut de "fac morte" donné pour toute une journée, suite à la manifestation une A.G. non programmée s'est déroulée dans le but de discuter sur les actions concrètes a mener Face à des divergences d'opinions aucuns consensus n'a été atteint Certains lycéens ont assistés à cette A.G. et voulaient prendre conseils auprès des étudiants pour constituer des A.G. dans leurs propres établissements(Arago, Libergier, Clemenceau).  (Marie)

A Châlons ce sont plus de 1500 personnes qui ont manifesté ce matin. Nos camarades chalonnais ont distribué un tract dans la manif et ont reçu un accueil très favorable. Notre toute jeune section connait son baptème du feu. Le potentiel de symapthie est très important. Ce mouvement tombe à pic pour notre construction sur chalons où nous propositions rencontrent un écho grandissant.

Il y a eu une AG lundi 20 : le blocage de la fac a été voté à la majorité. A 61%. Le vote s'est donc fait a bulletin secret.
Il y a des débats Amphi 10 tous les jours histoire d'animer un peu la fac.

Mardi 21: un peu d'histoire pour démontrer que le CPE ne tombe pas par hasard. Cela rentre dans une logique des politiques libérales menées depuis les années 80. Mais aussi pour enrichir les capitalistes : enfin ça, le gars était pas tout a fait d'accord avec moi : faut pas rêver.
Le même jour il y a eu un siting à 17h : il n'y avait malheureusement pas foule.

Mercredi 22 : toujours dans le cadre de ces débats amphi 10. Il devait y avoir un débat contradictoire entre chefs d'entreprises et militants anti-cpe. On annonçait même la venue de Dutreil. Je ne sais pas si il est venu : ce serait plutôt surprenant.

Jeudi 23 : Tout le monde à Paris ! Il y avait une liste d'inscrit pour aller à la manif de Paris.
Il y avait également une AG pour décider de la continuation ou non du blocage de la fac

Benjamin

Voir les photos de la manif du 23 mars à Chalons en Champagne (par Elodie)

18 mars
800 manifestants à Chalons ce matin.Apparition de la toute nouvelle section de la LCR locale. Vente de ROUGE et distribution d'autcollants.

A Reims ce furent plus de 6000 qui sont descendu dans le rue cet après midi.
Etudiants, lycéens, salariés enfin au coude à coude pour réclamer le retrait du CPE.
Les étudiants ouvraient la marche suivis des lycéens. Emmenés par l'UNEF et l'UNL, deux cortèges extrémement dynamiques qui ont rythmé la manif.
Venaient ensuite les cortèges des syndicats. La CGT a fourni, comme d'habitude, le plus gros contingent.
Mobilisation décevante pour la FSU. Petits cortèges FO, CFDT, UNSA, CGC..
Le fait notable est que ce sont beaucoup de non-syndiqués qui ont fait le gros des troupes.
L'ambiance était moins "festive" qu'en début de cortège mais la détermination était identique.
On sent qu'il reste encore d'énormes réserves et que le mouvement peut encore tenir jusqu'à la victoire.
La LCR est apparue avec un petit cortège avec drapeaux et mégaphones au sein de la manif. Malgrès les tentatives d'intimidation de 'certains'  miltants de la CGT pour nous reléguer en queue de manif nous avons tenu bon.
Des militants parcouraient la manif pour distribuer notre tract et vendre ROUGE.
A noter que TOUS les exemplaires du journal ont été vendu.
De nombreux contacts ont été pris au sein de la jeunesse mobilisée.

voir les photos de la manif >>

 

16 mars
3000 manifestants dans rues de Reims aujourdhui.
Enormément de lyceens qui sont (enfin) entrés en mouvement.
La lutte entre dans une deuxième phase. Le mouvement prend de l'ampleur, gagne en puissance et en détermination.
La manifestation de samedi sera déterminante. rendez vous à 14h30 à la maison des syndicats de Reims.

14 mars
AG staps à la fac de sciences à 10h : les staps ont pris la décision au niveau national de ne pas démarrer leur cortège avec celui de la jeunesse anti cpe. Les staps de reims vont se rendre à la manifestation nationale à Paris, ceux qui le désirent peuvent rejoindre le cortège anti-cpe.

AG à la fac droit à 11h : dans un amphi plein à craquer, l’assemblé a décidé de reconduire la grève avec blocage (ceux qui font médecine ou ceux qui passent le capes peuvent tout de même aller en cours). Prochaine AG : jeudi matin (enfin je crois, il y en a peut être une demain). (Compte rendu : Benj.)

13 mars
Nouvelle AG à la fac de Lettres ce midi. Le mouvement gagne en ampleur car cette fois ce sont plus de 700 étudiants qui se sont réunis dans un amphi 1 bourré à craquer pour débattre du CPE et des suites à donner au mouvement .
A la tribune Sabrina, présidente de l'UNEF Reims a introduit la discussion. La parole a ensuite circulé dans l'assistance.
L'ambiance globale était assez combative (enfin comme elle peut l'être à Reims..). De nombreuses interventions de la part d'étudiants ou de représentants de syndicats de salariés présents eux aussi à l'AG (UNSA et CGT) ont insisté sur la nécéssité d'une unité des salariés et étudiants-lyceens contre les plans du gouvernement.
Quelques étudiants pro-CPE à priori membres de l'UNI ont essayé de défendre le projet du gouvernement sous les huées de l'assemblée survoltée.
Au moment du vote final a été décidé de participer demain mardi à l'AG de la fac de sciences et d'esayer de faire la jonction avec les STAPS en lutte de leur coté.
Le débat entre occupation totale et partielle a ensuite été tranché par un nouveau vote. L'assistance était globalement pour le blocage total alors que l'UNEF semblait plutôt pour un blocage partiel.
C'est finalement une version "aménagée" du blocage total qui a été adoptée ce qui nous semble contre-productif. La Fac doit être bloquée complétement ou pas du tout... Les "demi-mesures" dans ce genre ne mènent jamais à grand chose de bon. Par ailleurs, L'UNEF semblait sur ce sujet être assez en décalage avec la "base" ...
Le mouvement semble enfin "prendre" à Reims. Les prochains jours seront déterminants.
Une participation à la manif de jeudi 16 et de samedi 18 est aussi prévue.

 

9 mars
Une AG a eu lieu ce midi à la fac de Lettres. Réunissant plus de 200 personnes, la grève a été votée !
Une nouvelle AG est prévue Lundi à 13 h. Fac de Lettres. Seule une mobilisation massive et unitaire des salariés, de leurs syndicats et sans exclure les partis politiques pourra arracher à Villepin le retrait du CPE.
Dans les AGs, dans les débats, nos militants défendront un seul mot d'ordre : UNITE contre le CPE !

8 mars

Le 7 mars, nous étions un million de manifestants à défiler pour exiger le retrait du CPE. C’est une réussite. Il y a eu plus de 160 cortèges dans tout le pays, souvent très gros : 200 000 à Paris, 100 000 à Marseille, 70 000 à Bordeaux, 40 000 à Toulouse et à Nantes, 30 000 à Rennes et à Lille… Villepin a déclaré « respecter les inquiétudes et les peurs qui s’expriment » sauf que pour l’instant il refuse de retirer son projet !

Le mouvement contre le CPE est déjà bien parti dans les facs. Au moins 26 facs sont en grève : Paris 1, Paris 3, Sorbonne, Paris 5 Boulogne, Paris 6 et 7, Paris 10, Paris 13, Aix-Marseille 1, Bordeaux 3, Brest, Clermont, Dijon, La Rochelle, Lille 1, Lille 3, Lorient, Metz, Montpellier 1, Montpellier 3, Nancy 2, Nantes, Poitiers, Rennes 2, Toulouse Le Mirail, Tours. Dans les lycées, les débuts sont prometteurs : participation aux manifestations, quelques lycées bloqués comme à Lille, Rennes, Toulouse ou sur la Région Parisienne. Mais on est loin du niveau de mobilisation qu’on a connu l’année dernière contre la loi Fillon : énormes manifestations jusqu’à 200 000 lycéens, nombreuses Assemblées Générales dans les lycées, 483 lycées bloqués le 7 avril, plusieurs centaines de lycées bloqués pendant plusieurs jours…. Tout ça n’a pas empêché Fillon de passer en force, c’est vrai. Mais aujourd’hui, il existe une véritable possibilité de faire reculer le gouvernement. Cela fait des années que les conditions n’étaient pas réunies pour un mouvement de l’ensemble des jeunes (étudiants, lycéens, précaires) et des travailleurs. Alors cette occasion, il ne faut pas la louper. Les étudiants ne doivent pas rester seuls. EN 2005, laissés seuls face à la loi Fillon par les directions syndicales enseignantes, les lycéens, malgré une forte combativité, n’ont pu faire reculer le ministre. L’avenir du mouvement, la possibilité de faire reculer le gouvernement se joue dans les quelques jours qui viennent.

Quelques idées  pour construire la mobilisation

La discussion sur les actions, comment préparer la prochaine manif, dépend du monde qu’il y a et de si les gens sont motivés. On peut écrire un tract qui appelle à la manifestation du 14 mars, passer dans les salles informer de cette manif. Si on est assez nombreux et motivés, il faut proposer de bloquer le lycée le matin de la manifestation. Cela permet à tous les lycéens de pouvoir y aller sans avoir peur de se faire sanctionner parce qu’ils loupent des cours.


7 mars

3000 personnes à Reims, 700 à Châlons... La mobilisation contre le CPE s'amplifie.
Tous ensemble réclamons le retrait du CPE et des autres "mauvais plans" du gouvernement !

Sur les lycées et les facs de la région la mobilisation doit maintenant s'enraciner.
Organisation d'AGs d'information sur le CPE, discussion débats, préparation des prochaines échéances. Seul un mouvement d'ensemble de la jeunesse allié aux salariés, chômeurs et précaires pourra stopper le gouvernement.

TOUS ENSEMBLE, TOUS ENSEMBLE !